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27/11/2022
La vie d’agent de joueurs est parfois très simple. Prenez le cas du Portugais Alexandre Pinto da Costa. Alexandre est le fils de Jorge Pinto da Costa, l’inamovible président du FC Porto depuis quarante ans. Tout naturellement, l’agent Alexandre fait des affaires avec le club de son papa. Et tant pis si les mauvais coucheurs crient au conflit d’intérêts. Alexandre assure n’avoir aucune influence sur le club, et revendique crânement son statut. « Je suis très heureux et honoré d’être le fils du plus grand président de club que le monde ait jamais connu », a-t-il déclaré. Sauf que les affaires de l’agent Alexandre avec Porto sont à la fois très rentables pour le fils du président et truffées d’irrégularités. Commissions cachées, conflits d’intérêts, fausses factures : les documents Football Leaks permettent de disséquer de façon inédite les dessous de ce business incestueux. Il y a d’abord les chiffres. Entre 2012 et 2015, Porto a versé au moins 1,5 million d’euros de commissions au fils de son président, soit 60 % du chiffre d’affaires cumulé de sa société Energy Soccer. À titre d’exemple, Energy a touché 123 000 euros sur la vente du Ghanéen Christian Atsu au club de Chelsea en 2013. Contrairement à ce qu’il clame, Alexandre Pinto da Costa n’assume pas vraiment cette proximité, au point de se cacher derrière des prête-noms. Il a créé Energy Soccer en juillet 2012. Deux mois plus tard, la société touche 25 000 euros sur le transfert du joueur Álvaro Pereira de Porto à l’Inter de Milan. Curieusement, le club a préféré payer la commission à une agence nommée IG, qui a redistribué une partie de l’argent à Energy Soccer. Même scénario l’année suivante lorsque Porto s’offre l’international portugais Ricardo Quaresma. Le club verse 500 000 euros de commission à l’agence DNN, qui en a reversé la moitié à la société d’Alexandre Pinto da Costa. Contacté par l’EIC, le patron de DNN a refusé de nous expliquer pourquoi il a rémunéré le fils du président de Porto. Alexandre Pinto da Costa a fait plus fort encore : lorsqu’il est en affaires avec Porto sur un transfert, il parvient à se faire payer par l’autre club impliqué. C’est totalement contre-nature, puisque l’acheteur et le vendeur ont des intérêts totalement opposés. Et c’est formellement interdit par la loi portugaise, qui stipule qu’un agent « ne peut agir qu’au nom d’une seule des parties à un contrat ». Cela n’a pas dissuadé Alexandre. Lorsque Porto s’est offert le joueur Carlos Eduardo en juin 2013, il a touché 100 000 euros du club de son papa, et 68 400 euros du club vendeur, Estoril Praia. Rebelote deux mois plus tard avec le prêt de Rolando à l’Inter de Milan : Energy Soccer encaisse 60 000 euros de Porto le 16 août, et envoie le même jour une facture de 75 000 euros au club italien. Mais tout cela n’est rien à côté de l’incroyable affaire Casemiro, ce milieu de terrain brésilien prêté par le Real Madrid à Porto pour la saison 2014/2015. Cette opération a permis à Alexandre de toucher deux commissions occultes du club de son papa pour un total de 980 000 euros, au travers de fausses factures et de contrats antidatés. Le dossier est si sensible qu’il a fallu trouver un intermédiaire pour cacher le paiement : Nelio Lucas, le patron portugais du fonds d’investissement Doyen Sports. Lucas était l’homme idéal, puisqu’il est à la fois un financier du FC Porto et un ami personnel d’Alexandre Pinto da Costa. Il s’est chargé d’encaisser l’argent du club sur le compte au Liechtenstein de Vela, l’une de ses sociétés-écrans immatriculée à Malte. Il a ensuite redistribué la majeure partie des fonds au fils du président, en prenant bien entendu sa commission au passage. Tout commence en juillet 2014, lorsque le Real prête Casemiro à Porto pour un an, moyennant 1,2 million d’euros. Manifestement, Alexandre Pinto da Costa a joué un rôle dans ce deal. Mais ça doit rester secret. « Porto nous a demandé de changer la référence de la facture. (…) C’est celle de Casemiro n’est-ce pas ? », écrit un collaborateur de Nelio Lucas dans un mail confidentiel qui figure dans les Football Leaks. « Oui mais on ne peut pas le mentionner. Il faut oublier son nom dans les factures ! », répond le patron de Doyen. Qu’à cela ne tienne, un contrat est établi par Vela à l’attention du FC Porto, au sujet de prétendus services de « scouting » (détection de jeunes talents). Le club paye 300 000 euros à la société offshore de Nelio Lucas, qui en redistribue 280 000 aux sociétés d’Alexandre Pinto da Costa. Le souci, c’est que le fils du président n’a aucun contrat avec Vela. Heureusement, un collaborateur de Nelio Lucas propose d’en fabriquer un pour justifier le paiement. « J’ai fait simple », écrit-il. En effet : le document indique que les sociétés d’Alexandre ont fourni des « services de consulting en business et en management », sans plus de précision. Le deuxième épisode, encore plus fou, se joue un an plus tard. Il y avait, dans l’opération Casemiro, une clause pour le moins étrange. À l’issue du prêt, si Porto ne veut plus du joueur, le Real le récupère gratuitement. Porto a aussi une option d’achat pour 13,8 millions d’euros. Si Porto exerce cette option, le Real peut exercer une contre-option, moyennant un paiement de 7,5 millions à Porto. C’est totalement absurde : on voit mal pourquoi un club devrait payer pour un joueur qui lui appartient. C’est pourtant ce qui est arrivé : Porto a dit vouloir acheter Casemiro, le Real a exercé sa contre-option et a versé 7,5 millions au club portugais. Ce qui est encore plus troublant, c’est que Porto a reversé dans la foulée 1,26 million d’euros à Nelio Lucas et Alexandre Pinto da Costa, sans qu’on comprenne ce qui a pu justifier un tel paiement. Cette fois encore, pas question pour le club de verser directement l’argent au fils de son président. Porto verse 1,26 million d’euros sur le compte au Liechtenstein de Vela, la société offshore de Nelio Lucas. Dans un mail confidentiel, un de ses collaborateurs écrit que c’est une « commission liée à l’exercice de l’option du Real Madrid » sur Casemiro. Cette fois, il n’y a apparemment même pas de contrat pour habiller le paiement. Les collaborateurs du patron de Doyen ont réclamé plusieurs fois ce document sans l’obtenir, selon des emails internes issus des Football Leaks. Nelio Lucas conserve 426 000 euros, et reverse 700 000 à Energy Soccer. Le contrat est pour le moins croquignolet. Sur les 700 000 euros, 500 000 sont justifiés par le fait qu’Alexandre Pinto da Costa aura droit à une commission « si le Real Madrid exerce sa contre-option de rachat ». Il était sûr de l’obtenir, puisque cette clause a été rédigée après l’exercice de l’option ! Quant aux 200 000 euros restants, c’est officiellement parce que Nelio Lucas paie le fils du président de Porto pour être l’agent de Casemiro à sa place. Une absurdité totale, les agents ne laissant le soin à personne d’autres qu’eux de veiller sur leurs protégés. Interrogé par l’EIC, Nelio Lucas n’a pas souhaité nous parler. Il a fait répondre par le porte-parole de Doyen que l’opération avec Energy Soccer était « confidentielle », et que « les deux entreprises respectent l’ensemble des obligations, y compris fiscales, auxquelles elles sont soumises ». Le FC Porto et Alexandre Pinto da Costa n’ont pas donné suite à nos sollicitations. Source : Mediapart
27/11/2022
Marco Termes, 65 ans, a été l’agent de grands joueurs sud-américains. Il a même possédé 30 % de James Rodriguez, la star colombienne du Real Madrid. Du moins, officiellement. En réalité, le Néerlandais Marco Termes est poète et écrivain. Il n’a jamais rencontré de footballeur professionnel de sa vie. Il a simplement œuvré comme homme de paille pour l’« Argentinian connection » du football, une coopérative de cinq agents qui représentent notamment les stars du PSG Angel Di Maria et Javier Pastore, et qui blanchissent l’argent des transferts dans des paradis fiscaux, par l’intermédiaire de sociétés-écrans aux Pays-Bas. Termes est un sacré personnage. Il a écrit son premier poème à 13 ans, son premier roman à 17 ans. Mais il décide alors de poser la plume et d’« expérimenter des choses » pour nourrir son écriture. Marco Termes est beau gosse. Durant plus de quinze ans, il a été mannequin, danseur dans des émissions de télévision, chanteur dans un boys band, acteur dans des spots de publicité. Il a aussi vécu à Saint-Pétersbourg avec son ex-femme, une beauté russe rencontrée à Chypre. En 2006, Termes, revenu aux Pays-Bas, décide de se consacrer à plein temps à sa passion pour la littérature. Son rendement est incroyable, avec huit romans, trois recueils de poèmes et des centaines d’aphorismes écrits en quelques années. Mais ses ouvrages se vendent mal. À la fin 2008, un ami lui propose de travailler pour Duma, trust company d’Amsterdam, dont la spécialité est de fournir clés en main des sociétés-écrans à toutes sortes d’hommes d’affaires qui veulent se cacher. Le job est simple : il sera le directeur de sociétés immatriculées à son adresse, un logement social de Zandvoort, petite ville côtière à l’ouest d’Amsterdam. Concrètement, son travail consiste à ouvrir le courrier, aller à des réunions chez Duma, et voyager pour faire signer des documents. Ce qui lui prend une dizaine d’heures par semaine. Ce grand supporteur de l’Ajax d’Amsterdam ignore que deux des coquilles vides qu’il administre servent à blanchir l’argent d’agents argentins. Mais il se rend compte que leur activité est liée au football. Un jour, trois jeunes joueurs argentins, alors âgés de 15, 16 et 18 ans, autorisent la société de Termes à conclure leur transfert dans n’importe quel club dans le monde. Quelque temps plus tard, la trust company lui remet un jeu de contrats de footballeurs, qu’il doit aller faire signer aux dirigeants de la Lazio de Rome. Une fois arrivé, il découvre que le siège du club est situé dans un immeuble décrit dans son premier roman, celui qu’il a rédigé à 17 ans. « Dans le hall, à côté du bureau du président de la Lazio, il y avait une statue du dieu Ajax, raconte-t-il. Comme l’Ajax est mon club, j’ai demandé à la secrétaire si elle pouvait me prendre en photo. » Un autre de ses voyages en Italie l’a particulièrement marqué. La trust company Duma l’avait envoyé dans la banlieue de Rome, sur un petit aéroport désert, au sujet d’un deal lié au football. « Officiellement, le terrain était fermé et aucun avion n’était autorisé à atterrir. J’ai attendu là pendant huit heures. Finalement, à 23 h 30, un avion a atterri et les hommes qui devaient signer les contrats sont descendus. » Ils ont redécollé aussitôt. Durant ces quatre années, il assure avoir lu attentivement tous les documents qu’il recevait, pour ne pas commettre d’irrégularités. « D’après ce que j’ai pu voir, tout était correct, mais j’ai seulement vu une petite partie du puzzle. C’était comme se trouver dans une pièce séparée par un rideau très lourd. Les plans étaient faits d’un côté du rideau, et moi j’étais de l’autre. Parfois, des papiers étaient transmis de l’autre côté du rideau et je devais m’en occuper. » Mais en 2013, le circuit financier a été redirigé, Marco Termes a été congédié par le fournisseur de sociétés-écrans. Fini le petit boulot parfait. Il ne regrette pas son expérience d’homme de paille, et se dit même reconnaissant envers son ex-employeur : « Cela m’a permis de consacrer quatre ans de ma vie à mon métier d’écrivain, j’ai vécu des choses qui nourriront mon écriture. J’étais un poisson rouge dans un bocal de piranhas. »
27/11/2022
À la table des agents, Volker Struth a son rond de serviette bien en évidence. En 2015, le magazine Forbes le classait dans le top 5 mondial, tous sports confondus. Cette année, l'Allemand a un peu reculé, à la 14e place. Mais avec 80 clients, 287 millions de dollars de contrats, et 28 millions de dollars de commissions, il reste à un niveau plus que respectable. C'est que Struth a dans son portefeuille un paquet de stars allemandes : Toni Kroos, Marco Reus, Benedikt Höwedes… L'homme de Cologne est un garçon solide. Ancien semi-pro, il a vendu du matériel de bureau avant de trouver son premier filon : la commercialisation de drapeaux allemands pour le Mondial 2006 qui s'est déroulé dans son pays. Les documents Football Leaks montrent qu’il vient d'en trouver un encore meilleur : le 20 octobre dernier, Volker Struth a touché la première tranche d’une commission de 5 millions d’euros versée par le Real Madrid. Là où l’histoire devient étonnante, c’est que cet énorme chèque a été consenti pour une simple prolongation de contrat : celui du milieu de terrain Toni Kroos, que Struth a convaincu de signer jusqu'en 2022, plutôt que d'écouter les sirènes d'autres clubs qui le désiraient. Dans le même temps, Madrid a gentiment augmenté Kroos, de 10,9 millions à 14,5 millions d'euros par an. Il faut dire que l’agent a orchestré l’affaire de main de maître. A l’hiver 2015, le joueur allemand n'allait pas fort, car l’entraîneur du Real, Rafa Benitez, le laissait sur le banc. Struth a tâté le terrain du côté de la Premier League, et une opportune rumeur a fuité dans la presse selon laquelle Chelsea ou Manchester United pourraient offrir 60 millions d'euros pour son joueur… Puis début janvier 2016, Zinedine Zidane a remplacé Benitez, Kroos a retrouvé un poste de titulaire, et le salaire qui va avec. https://twitter.com/madridxtra/status/1469424581622607874?s=46&t=_uM3IQ4AKP06abkddSvSCg Cela justifiait-il vraiment cinq millions d’euros pour son agent ? Contacté par l’EIC, un porte-parole de SportsTotal, l'agence de Struth, a indiqué que nos informations « sont seulement partiellement correctes » et que Kroos « ne souhaite pas faire de commentaires ». Source : Mediapart
27/11/2022
Pini Zahavi, c'est le Presley du métier d'agent : il a inventé le job, comme Elvis le rock. L'agent israélien a permis à Roman Abramovich de s'acheter Chelsea, a été l'homme de nombreux transferts en Grande-Bretagne. Avec ses sociétés au Luxembourg, à Malte, aux îles Vierges britanniques ou à Gibraltar, Zahavi a compris que l'interdiction de la TPO (tierce propriété) par la FIFA en mai 2015 n'était pas absolue : si un individu ne peut plus posséder un morceau de joueur, cela reste possible pour un club. Il suffit donc d'en contrôler un. Ça tombe bien, deux sont réputés sous son aile, même s'il n'y apparaît pas directement, car la FIFA pourrait ne pas apprécier le conflit d'intérêts. Il y a donc Mouscron, en Belgique, acheté en juin 2015 à 90 % par une société de Zahavi, Gol Football Malta, qui promet d'y consacrer 8,5 millions d'euros (2,5 pour le rachat, puis 2 millions investis par an sur trois ans). Mais, selon le site MaltaToday, Gol l'a revendu en février 2016 pour 10 euros à une autre société maltaise appartenant à un neveu de Zahavi prénommé Adar. Deuxième équipe, l'Apollon Limassol, à Chypre : Zahavi serait actionnaire minoritaire de ce drôle de club qui s'amuse à acheter des joueurs puis à les prêter sans qu'ils mettent le pied sur l'île. Ainsi le Roumain Cristian Manea, acheté en secret par l'Apollon puis prêté à Mouscron prétendument par Chelsea, qui n'en avait jamais fait l'acquisition. Même s'il est, à 73 ans, plus proche de la maison de retraite que du jardin d’enfants, Zahavi s'avère toujours redoutable. Début 2016, il chipe aux majors du foot anglais le joueur brésilien Alex Teixeira, pour le transférer en Chine. Les mails révélés par Football Leaks racontent l'histoire. Le 28 janvier 2016, premier mail : « Salut Sergie (sic), j'espère que tu vas bien. Quand pouvons-nous parler d'un de tes joueurs ? » Sergei Palkin, directeur général du Shakhtar Donetsk : « Quel joueur ? » Au nom de Teixeira, Palkin fronce le sourcil : « Le marché des transferts est fermé. » Zahavi : « Pas partout dans le monde. » Palkin : « Tu sais que Liverpool nous a offert 32 millions et qu'on a refusé de vendre ? » Zahavi : « Oui je sais et j'aimerais bien qu'on se rencontre. » Quand l'agent arrive à Kiev le 2 février, le Shakhtar lui organise un accueil VIP, mais Palkin a dit à la télévision qu'il ne vendra Teixeira qu’« en fin de saison ». Il rappelle sa clause de départ (70 millions d'euros). « Si quelqu'un le veut, qu'il le dise. » Oui : Zahavi, avec l'aide d'une vieille connaissance, l'agent d'origine iranienne Kia Joorabchian, qui a introduit la TPO en Grande-Bretagne en 2006. Dans le deal, « Kia » agira pour Teixeira, et Zahavi pour le club chinois de Jiangsu Suning, représenté par l'avocat Zhengzheng Hu, surnommé Brooky. Pour Zahavi, le bon prix est 45 millions, mais Palkin veut 60 et prétend que Manchester City les lâchera à l'été. « En principe, on peut faire affaire, analyse Zahavi. Avec le joueur, c'est fait. » Reste à convaincre le Shakhtar. L'agent a commencé au prix de Liverpool (36) pour monter « lentement » à 45. « D'abord, ils ne voulaient pas de la Chine. » Puis ils lui ont annoncé 60. Il s'est levé. « J'ai dit merci, je pars à l'aéroport, mais Palkin m'a demandé de rester pour la nuit. » Combien Jiangsu est-il prêt à payer ? C'est la clé. « Le marché d'hiver est compliqué, commente Zahavi. Regardez les prix qu'ont payé des clubs anglais pour des joueurs de merde. » Sa suggestion : « S'en tenir à 50 ou en dessous, mais être relax et ne pas s'en prendre à moi si ça ne marche pas. […] Mon pouvoir est limité. » Brooky explique qu'il y a une rivalité entre clubs chinois : « Guangzhou a signé avec Jackson Martinez pour 42-45 M. Alors on doit avoir Teixeira. » Mais pas pour plus de 50 M€. Brooky n'a « pas dormi depuis 48 heures » et voilà que, selon « Kia », le joueur veut « 11 M par an et une prime à la signature de 9 M ». Brooky supplie Zahavi : « Pouvez-vous nous aider à parler avec lui ? On peut ajouter un peu d'argent au salaire, qu'importe celui qui le touchera, mais SVP pas trop. » Zahavi se dit « surpris » du salaire, dit qu'il n'a « rien à voir avec le joueur, c'est Kia le responsable », mais promet de « vérifier ». Finalement, Jiangsu propose 50 M€, Donetsk réfléchit. Zahavi : « Je suis assis comme un idiot dans ma chambre et j'attends. » Brooky : « Nous aussi on attend comme des idiots. » Zahavi : « Le proprio est un drôle de bonhomme !!! » En 2006, dans un câble diplomatique qui a fuité, l'ambassadeur américain avait décrit l'oligarque Rinat Ahmetov comme un parrain du crime organisé à Donetsk. Fortune estimée : 11 milliards de dollars. Zahavi pense néanmoins que ça va marcher, « si le garçon [le joueur – ndlr] ne nous baise pas ». « J'espère qu'il ne rêve pas de la Premier League à l'été prochain. » Jouer en Chine, c'est moins excitant mais tout le monde tope : pour 50 M€, le Brésilien âgé de 26 ans part en Chine. Le plus gros transfert du pays, « la troisième fois que le record est battu en dix jours », notera le Guardian. Jiangsu a lâché plus que Guangzhou pour Jackson Martinez, grâce à Zahavi. Mais la commission des deux agents reste un mystère. Source : Mediapart https://twitter.com/championsleague/status/1427322216992186376?s=46&t=_uM3IQ4AKP06abkddSvSCg
21/11/2022
L'idéal, pour un agent, c'est d'être le plus proche possible d'un club, celui par qui tous les transferts passent. Un peu la situation de Bayram Tutumlu au FC Swansea quand le club de Premier League anglaise avait pour manager le légendaire Michael Laudrup, élu meilleur joueur de l’histoire du football danois. On a même suspecté en 2013 que Tutumlu contrôlait la politique de transfert de Swansea. Il a en tout cas abusé d’un énorme conflit d’intérêts. Il se trouve que Tutumlu était l’agent de l’entraîneur Laudrup. En parallèle, il a reçu en sous-main des millions de commissions occultes que lui reversaient d’autres agents lorsqu’ils transféraient des joueurs à Swansea. Le club n’était pas au courant des accords secrets entre Tutumlu et les autres agents. Ce qui est formellement interdit par la FIFA, dont les règles de transparence stipulent que la participation d'agents à toute négociation soit connue. Pas de quoi effrayer Bayram Tutumlu, personnage haut en couleur : cet Espagnol né en Turquie a d’abord vendu des voitures de luxe aux joueurs de Barcelone, avant de devenir agent en se proclamant ami des plus grands, de Diego Maradona à José Mourinho en passant par Pep Guardiola. Les documents Football Leaks ont permis d’étayer la magouille. Tutumlu détenait des intérêts financiers dans au moins sept transferts effectués par le club gallois. En 2013, par exemple, Tutumlu avait négocié avec l’agent du joueur espagnol José Cañas une clause lui assurant 1,466 million d'euros en cas de transfert. Pour son plus grand bonheur, Cañas a été acheté par Swansea. Dans d'autres cas, Tutumlu a réussi à récupérer les deux tiers de la commission d'agent. Il avait notamment signé un « accord de collaboration » avec l'agent du défenseur Ben Davies, le 4 septembre 2013, lui assurant 67 % des commissions de cet agent. Peu de temps après, Davies prolongeait son contrat au club – avec une commission à la clé. Selon les calculs basés sur les Football Leaks effectués par le journal danois Politiken, membre de l'EIC, ces deals secrets ont permis à Bayram Tutumlu de toucher 4,3 millions d'euros de Swansea pendant les dix-neuf mois du mandat de Laudrup. Cette somme représente quatre fois ce que le club lui payait comme agent du manager. Car il touchait aussi de l'argent de ce côté-là : 10 % du salaire du Danois, officiellement cette fois. Michael Laudrup a-t-il acheté en priorité les joueurs contrôlés en sous-main par son agent ? Interrogé par l’EIC, Tutumlu dément : « Je n'ai jamais partagé avec lui les bénéfices résultant de mon activité professionnelle. De plus, je n'ai jamais été impliqué avec lui dans la représentation d'un joueur ou d'un club. » Bref, « je n'ai jamais donné d'argent ou d'autres avantages à Michael Laudrup ». L’intéressé, désormais entraîneur de Al Rayyan (Qatar), est tout aussi catégorique : « Je veux indiquer clairement que je n'ai JAMAIS reçu un seul centime en relation avec le transfert d'un joueur. » Un porte-parole de Swansea avait assuré à l’EIC que tous les transferts intervenus sous l'ère Laudrup « ont été discutés en toute transparence et réalisés de façon normale ». Cela n'a pas empêché le club de Premier League de virer l'ancienne star danoise en février 2014 en exprimant ses soupçons : « Le club suspecte que si BT [Bayram Tutumlu] n'était pas impliqué dans le transfert d'un joueur, ML [Michael Laudrup] ne voulait pas qu'il rejoigne le club », écrivait un responsable du FC Swansea dans une lettre à la League Managers Association, le syndicat de Laudrup. Swansea enquêtait à l’époque pour déterminer si certains transferts avaient été réalisés « aux dépens du club », et affirmait que, dans plusieurs cas, Tutumlu « essayait de profiter matériellement des transactions ». Mais Swansea a finalement laissé tomber, faute de preuves. Malgré les millions évaporés, le club a signé un arrangement en mai 2014 avec Laudrup, qui a touché une indemnité de départ de 1,55 million de livres net d'impôts, alors que son agent recevait 340 000 livres, le tout avec une clause de confidentialité qui les empêche d'en parler. Swansea a donc fait preuve jusqu'au bout de générosité, comme le montre ce petit mot envoyé à Tutumlu par le président du club, Huw Jenkins, le 6 mars 2013. À l'époque, Laudrup venait de prolonger son contrat, et son agent, resté fidèle depuis qu'il lui avait permis, en tant que joueur, de passer en 1994 du FC Barcelone au Real Madrid, n'était pas oublié : si le Danois était transféré pour 10 millions de livres, son agent toucherait 30 % de la somme (20 % si le transfert se situait entre 5 et 10 millions de livres). Tutumlu recevait aussi 7,5 % du bénéfice réalisé sur tout transfert des joueurs de Swansea, qu'il y soit impliqué ou pas – ce qui démontre bien qu'il contrôlait de fait la politique du club. Et bien sûr, les 10 % sur les salaires brut de Laudrup et de ses trois adjoints. Petite morale de cette histoire : un agent, ça doit savoir négocier pour ses joueurs, mais surtout pour lui-même. Même si, il y a dix ans, Tutumlu proclamait le contraire dans un journal danois, Jyllands-Posten : « Je ne fais pas ça pour l'argent. J'ai déjà plus d'argent que je ne pourrais dépenser. Je le fais pour aider les gens que j'aime. » C'est ainsi que, par amour, il a permis à son ami Laudrup de signer peu après son départ de Swansea avec le club qatari de Lehwiya. Et devinez le premier geste du Danois ? Acheter un joueur de Swansea, Chico Flores, sur lequel Tutumlu s'était fait une commission secrète lors de son recrutement par le club gallois. Source : Football Leaks via Mediapart
21/11/2022
Son décès en avril 2022 n’aura que renforcer sa légende. Mino Raiola est sans conteste l’un des meilleurs agents de joueurs de sa génération. Sa malice et sa connaissance du marché lui auront permis d’empocher un gros pactole grâce aux transferts de ses poulains. Il a par exemple encaissé un chèque de 27 millions d’euros lorsque Paul Pogba a quitté la Juventus pour signer à Manchester United. Il était notamment connu pour avoir été l’agent du Suédois Zlatan Ibrahimovic, du Norvégien Erling Haaland ou encore l’Italien Mario Balotelli. Très ingénieux, il avait l’art d’introduire des clauses improbables dans les contrats de ses joueurs. Ainsi, Il introduit des clauses dans les contrats pour être rémunéré quand il n’y a pas de transfert. Oui, vous avez bien lu : lorsqu’il n’y a pas de transfert. Le Borussia Dortmund l’a appris à ses dépens. A l’été 2016, le footballeur arménien Henrikh Mkhitaryan a quitté le club allemand. Mino Raiola était évidemment à la baguette. Le joueur, à qui il restait une année de contrat, voulait rejoindre Manchester United, en Premier League. Hans-Joachim Watzke, directeur général du BVB, ne voulait pas en entendre parler. Mais c’était sans compter sur les talents de négociateur de l’italo-néerlandais. Il s’est déjà eu à côtoyer Silvio Berlusconi, l'ancien propriétaire du Milan AC, Florentino Pérez, le président du Real Madrid, ou encore de Nasser Al-Khelaïfi, l'investisseur qatari derrière le Paris Saint-Germain. Ce n’est pas Hans-Joachim Watzke qui allait l’impressionner. Surtout que l’EIC a découvert la clause qui lui avait assuré la victoire. Le document, daté du 1er mars 2014, est un amendement au contrat d'agent de Raiola. Trois pages qui ont joué un rôle décisif dans les dernières étapes des négociations. Elles stipulent que Raiola touchera 20 % du montant de transfert de Mkhitaryan. Plus original, elles précisent que, si un club fait une offre ferme qui intéresse le joueur, mais que Dortmund s’oppose à son départ, Raiola touchera 10 % du montant proposé par ce club. En clair, si Dortmund avait refusé l’offre de 40 millions de Manchester, Dortmund aurait dû verser 4 millions à Raiola. Watzke a finalement accepté un transfert de Mkhitaryan pour 42 millions d'euros. https://twitter.com/mediapart/status/809317511904788481?s=46&t=KMz52vMDavjv4rns2pRrPg
21/11/2022
Rien de neuf sous le soleil de Jorge Mendes. L’intermédiaire portugais a une nouvelle fois remporté le titre d’agent de joueurs de l’année 2022 aux Globe Soccer Awards. Une récompense qui lui a été remise par son Excellence Mattar Mohammed Al Tayer, le vice président du Conseil des Sports de Dubaï. Il s’agit de son 11ème Globe Soccer Awards, un record, évidemment. Cette année, il a glané le trophée après avoir pris le dessus sur Frank Trimboli, Léon Angel et Rafaela Pimenta. Les performances de Jorge Mendes sur le marché cette année ont fait la différence. Il a su gérer un portefeuille de 420 millions d’euros, impliqués dans 21 transferts. Le plus retentissant est le passage de l’attaquant uruguayen Darwin Nunez de Benfica à Liverpool contre un chèque de 75 millions d’euros plus 25 millions de bonus. C’est le transfert le plus élevé de l’histoire des Reds. https://twitter.com/globe_soccer/status/1593347683267538944?s=46&t=KMz52vMDavjv4rns2pRrPg
20/11/2022
En lice pour le titre de meilleur agent de joueurs de l’année 2022 aux côtés de Léon Angel, Frank Trimboli et Jorge Mendes, Rafaela Pimenta s’est contenté du trophée du Meilleur Deal sur le marché des transferts en 2022. Ce titre est décerné par le Globe Soccer Awards et fait référence à la . L’intermédiaire portugais de la Gestifute est l’heureux vainqueur de la prestigieuse récompense pour la 11ème fois. Cette avocate brésilienne a hérité il y a quelques mois de l’empire de Mino Raiola, éminent représentant sportif décédé en avril dernier et avec lequel elle a cheminé ses 20 dernières années. Ses clients sont prestigieux. On compte notamment Paul Pogba dont elle a géré la signature (8M/an) à la Juventus en provenance de Manchester United l’été dernier, mais aussi l’inévitable Erling Haaland qui a signé un contrat faramineux à Manchester City après avoir quitté le BVB. Au-delà de ces deux joueurs, elle représente également Zlatan Ibrahimovic, Mario Balotelli, Marco Verratti, Matthijs De Ligt ou encore Gianluigi Donnarumma. Très discrète, elle sait être à l’écoute de ses joueurs. Paul Pogba, dans son documentaire réalisé par Amazon, l’appelle affectueusement "Auntie Rafa". Rafaela Pimenta a longuement travaillé avec le regretté agent italo-néerlandais. Ils se sont rencontrés au début des années 2000 à l’occasion d’un match de charité organisé par Rivaldo et Cesar Sampaio dans l’Etat de Sao Paulo. Elle travaillait alors au sein de la division antitrust du gouvernement de Fernando Henrique Cardoso, l’ancien président du Brésil de 1995 à 2002, après avoir effectué des études de droit à l’Université de Sao Paulo. Elle a néanmoins accepté de suivre de Mino à Monaco, lieu du siège de son entreprise d’intermediation : One. L’avocate a massivement contribué à la montée en puissance de Raiola sur le marché des transferts, grâce à ses connaissances juridiques et son sens aiguisé des négociations. Avec le décès de son mentor, elle s’est vu confier la reprise des affaires du Boss en attendant que ses fils Mario et Gabriele se forgent et soient capable de reprendre le flambeau. Vincenzo Raiola, le cousin de Mino, quant à lui, continu de travailler dans l’agence. Il est notamment connu pour son sens aigu du scouting et le recrutement de nouveaux talents. En outre, Jose Fortes Rodriguez, l’ancien joueur espagnol travaille avec One mais n’est pas un employé. C’est un intermédiaire qui prend part à plusieurs deals. Il est très influent aux Pays-Bas, là où il a évolué durant sa carrière. Même constat pour Vittorio Rigo en Italie selon The Athletic. Le média britannique rapporte également que Zlatan Ibrahimovic pourrait intégrer l’agence à l’issue de sa carrière de footballeur professionnel. Il faut noter qu’à l’exception de Marcus Thuram, qui avait quitter l’agence avant la disparition du pizzaiolo, la quasi totalité des joueurs ont poursuit l’aventure avec Pimenta malgré les sollicitations d’autres agents. Pimenta est aussi la vice-président du Football Forum (Raiola était le president, avec Jorge Mendes comme vice-président), un mouvement réunissant les agents et les joueurs dans le but de contrer les initiatives de la FIFA et des gouvernements souhaitant limiter le montant des commissions et imposer un salary cap. En consacrant Rafaela Pimenta, c’est aussi Mino Raiola qui a été en quelque sorte primé aux Globe Soccer Awards. L’avocate brésilienne a la lourde tâche de gérer à portefeuille de joueurs dont la valeur estimée à près d’un milliard d’euros. Elle ne devrait pas avoir trop de mal, elle qui dans le business depuis plus de deux décennies et est souvent qualifiée de femme la plus puissante du football aujourd’hui. https://twitter.com/globe_soccer/status/1593330780536569856?s=46&t=pmKov45GeWZ-vFNpzdWTiQ
15/11/2022
Transfermarkt a dévoilé ce mercredi un classement des 10 meilleures agences de représentation brésiliennes en fonction de la valeur marchande des joueurs qu’elles représentent. Sans surprise, Bertolucci Sports arrive en tête avec une valorisation estimée à un peu plus de 571 millions d’euros. Cette agence, représentée par Giuliano Bertolucci, s’occupe depuis plusieurs années de quelques-uns des tops talents du pays qui, le plus souvent, évoluent en Seleçao, l’équipe nationale. Ainsi, on trouve dans cette écurie Marquinhos et Bruno Guimaraes respectivement valorisés à 77 et 55 millions d’euros par la plateforme allemande, mais aussi Gabriel d’Arsenal, Matheus Cunha de l’Atletico Madrid ou encore Oscar, l’ancien joueur de Chelsea. En deuxième position dans ce classement, on note la présence de TFM Agency dont le propriétaire est Federico Pena et qui s’occupe de gérer la carrière de Vinicius Junior et Gabriel Martinelli entre autres. Sa valorisation s’élève à près de 270 millions d’euros. L’agence de Junior Pedroso quant à elle, 4ComM Career Management, complète le podium et possède une valeur marchande avoisinant les 129 millions d’euros. Antony, le nouveau joueur de Manchester United, Gabriel Barbosa, Lucas Moura ou encore Alexandre Pato sont représentés par cette agence. Pour ce qui est du reste du classement, on retrouve Carlos Leite Sports à la quatrième place suivi par Elenko Sports et Brazil Soccer Sports d’Eduardo et d’Alexandre Uram et qui représente notamment Lucas Paqueta. UJ Football Talent, Energy Sports, Fabio Mello Sports et ADM Esporte (53,0 M€) complètent le classement. Classement général 1- Bertolucci Sports (571,1 M€) 2- TFM Agency (267,8 M€) 3- 4 ComM Career Management (129,7 M€) 4- Carlos Leite Sports (124,6 M€) 5- Elenko Sports LTDA. (111,0 M€) 6- Brazil Soccer Sports (96,4 M€) 7- UJ Football Talent (71,3 M€) 8- Energy Sports (65,0 M€) 9- Fabio Mello Sports (56,3 M€) 10- ADM Esporte (53,0 M€)
15/11/2022
Pour la 13ème édition des Global Soccer Awards, l’Association des Clubs européens a dévoilé la liste des agents. Parmi les intermédiaires, on retrouve Jorge Mendes de la Gestifute, l’incontournable Pini Zahavi, Rafaela Pimenta, qui a repris les affaires Mino Raiola en tant que son ancienne avocate, Jonathan Barnett de Stellar Group (rachetée en 2022 par ICM Partners) et Léon Angel et Frank Trimboli qui ont créé Base Soccer, agence qui a depuis été racheté par CAA Sports. Jorge Mendes est l’un des grands favoris. Le Portugais a déjà remporté la distinction à 9 reprises. Mino Raiola et Federico Pastorello, tenant du titre, ont été tout plébiscité une fois. La cérémonie aura lieu le 17 novembre prochain à Dubai. https://twitter.com/globe_soccer/status/1591023502655737857?s=46&t=8zo4vYfvtsMcGyZdOrkGIA
15/11/2022
Sans club depuis la fin de son aventure à Tuzlaspor en juin dernier, Stéphane Mbia (36 ans) est à la recherche d’un point de chute. Pour se faire, l’international camerounais a décidé de changer d’agent et de se faire désormais représenter par The F Agency. L’agence de Laurent Fellous, avocat en droit du sport, n’a pas caché sa satisfaction au moment d’annoncer officiellement la signature de sa nouvelle recrue « Welcome to Stephane Mbia, international camerounais, qu’on ne présente plus, champion de France 2011 avec l’Olympique de Marseille. La famille, The F Agency, est fière d’accueillir ce joueur remarquable » a-t-il déclaré fièrement sur sa page LinkedIn il y a quelques jours. L’ancien sévillan quitte donc l’agence Football Solution Business de Karim Mejjati et Mansour Fellaini, le frère et représentant de Marouane Fellaini. Reste à savoir si ce changement d’écurie sera suffisant pour Stéphane Mbia pour se relancer. C’est tout le mal qu’on lui souhaite. https://twitter.com/maitrefellous/status/1575024252331630592?s=20&t=H66yjaNAmJWJ2nVywdmfgg
30/10/2022
Retraité des terrains depuis 2018, Tulio De Melo poursuit sereinement sa reconversion dans le football. Celui qui est devenu désormais agent de joueurs à travers son agence TM9 Sports continue à se former notamment avec l’UEFA. L’ancien attaquant brésilien suit actuellement la formation UEFA Master for International Players. Il s’agit d’un diplôme qui donne des notions en management, gestion, marketing et communication pour permettre aux joueurs d’être mieux outillé pour aborder leur après carrière dans le football. Ces derniers jours, Tulio De Melo, aux côtés d’Aurelien Chedjou, son ancien coéquipier au LOSC notamment, a complété des modules dans les locaux de Manchester United, Manchester City et Liverpool. Pour ce qui est de son agence TM9 Sports, elle a notamment participé aux négociations pour la signature de Tete à l’OL ou encore à celle de Gerson à l’OM. Tulio De Melo travaille en étroite collaboration avec Benito Rodriguez de LV Sport Management dont il est le représentant au Brésil. https://twitter.com/tuliodemelo9/status/1585059399294500864?s=20&t=H66yjaNAmJWJ2nVywdmfgg